Dans l'article intitulé Une démonstration suspecte publié dans Le Monde Mr Gabriel Martinez-Gros, Professeur d'histoire médiévale à l'université Paris-VIII et de Mr Julien Loiseau, Maître de conférences en histoire médiévale à l'université Montpellier-III écrivent« Dans sa révision de l'histoire intellectuelle de l'Europe chrétienne, Sylvain Gouguenheim passe pratiquement sous silence le rôle joué par la péninsule Ibérique, où on a traduit de l'arabe au latin les principaux textes mathématiques, astronomiques et astrologiques dont la réception allait préparer en Europe la révolution scientifique moderne ».
Or, Sylvain gougenheim ne passe pas sous silence l'apport des traductions de la péninsule Ibérique reconquise. Il mentionne simplement d'autres courants de traductions contemporain de celui-ci. Ainsi il affirme que :
“Pendant près de deux siècles, ses compatriotes vinrent recueillir des manuscrits grecs ou arabes et les rapportèrent en Italie[…]Ils jouèrent un rôle aussi important que Tolède ou Palerme et viennent s’ajouter à la liste des centres de renaissance culturelle de l’Europe du début du XII siècles " [1]
Plus loin, il affirme que “celles-là mêmes[en parlant de certains ouvrages d'Aristote traduit au Mont Saint Michel] dont on pensait que l’Occident ne les avait connues que grâce aux versions transcrites à Tolède.”[2]
Notes:
[1]Sylvain Gouguenheim, Aristote au Mont-Saint-Michel : les racines grecques de l’Europe chrétienne Seuil, L’Univers historique, 2008 p.105
[2 ]Ibid p.117
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